jeudi 1 octobre 2015

BISTRONOMIE - Frenchie bar à vins

Grands fans du Reuben sandwich de Frenchie to Go, nous avons enfin testé cet été le bar à vins de Grégory Marchand.

Pour avoir cette chance, il nous a fallut arriver de bonne heure car il n'est malheureusement pas possible de réserver.

Perchés sur des hauts tabourets, nous avons pris place sur une table d'hôte où nous avons partagé les plats qui arrivaient au fur et à mesure.

Un peu tête en l'air ce soir là, j'ai oublié de noter ce que nous avons goûté.....une chose est sûre nous nous sommes bâfrés avec la terrine de campagne. Pourquoi, n'en trouve-t-on pas des pareils chez tous les charcutiers ????

Nous nous sommes délectés avec la bonite aux cerises et feta - j'étais un peu septique sur le mélange mais il s'est avéré très harmonieux - le foie gras aux abricots et amandes fraîches - bon, ben, là rien d'autre à dire que "mamamia"-  et les généreux gnocchis au pesto de poivron.

Nous avons pris une grande claque avec les pâtes à l'encre de seiche, octopus et chorizo - plat parfaitement équilibré - ainsi qu'avec les abats cachés sous une crème mousseuse avec des noisettes du piémont - une énorme surprise à tomber.

Vous vous demandez à quoi tout cela ressemble et bien à ça :







Verdict : débrouillez vous pour être à 19h pétante devant le bar à vins Frenchie pour avoir votre place et profiter d'une cuisine à la fois moderne et authentique, faite avec de beaux produits, et des cuissons et assaisonnements nickel.

Que demander de plus ? rien, si ce n'est de pouvoir réserver car cela éviterait de se casser le nez pour avoir une table disponible, ce qui nous était arrivé plus d'une fois avant ce soir là !

Frenchie bar à vins
5 rue du Nil - 75002
Entrée : env. 10€ - plat : entre 12 et 25€ - dessert : env. 10€
Carte des vins accessible et originale

EXPO - Beauté Congo

Ne tournons pas autour du pot, j'aime la Fondation Cartier. Elle a pour vocation de favoriser la création contemporaine et d'en diffuser la connaissance et je trouve qu'elle le fait vraiment très bien.

Je me suis régalée par le passé avec ces expositions consacrées à Moebius, Takeshi Kitano, Yue Minjun ou encore Takashi Murakami.

En ce moment et jusqu'à la mi-novembre, elle met à l'honneur la vitalité artistique de la République démocratique du Congo autour d'une rétrospective de près d'un siècle d'histoire de l'art congolais.

Outre la grande qualité artistique des œuvres présentées, ces dernières véhiculent toutes des messages forts allant de la dénonciation du manque de politique d'urbanisme, à la lutte pour l'indépendance du Congo, ou encore à la responsabilité des femmes dans la société ou malheureusement la manipulation des enfants-soldats.

La force des œuvres est accentuée par un parcours musical riche et engagé, qui lie la création plastique à la création musicale dans une très belle scénographie.

Petit aperçu en images :



 








Verdict : pour la faire courte, on se prend une jolie petite claque !

Les œuvres dénoncent un pays violent et une capitale - Kinshasa - brûlante et insoumise, et pourtant, elles sont aussi porteuses d'un espoir infini, d'une soif de liberté et d'humour.

Beauté Congé à la Fondation Cartier
261, boulevard Raspail - 75014
Le mardi de 11h à 22h et du mercredi au dimanche de 11h à 20h.
Tarif plein : 10,5€ - Réduit : 7€
Jusqu'au 15 novembre