mardi 20 août 2013

BURGER - Le food truck du Comptoir de l'Epicerie du Père Claude

Voilà't'y pas que l'autre jour, j'ai aperçu à 2 pas de mon travail un food truck. J'adore cette nouvelle mode ....si il n'y a pas 2h de queue comme cela était le cas samedi dernier au Camion qui fume devant le MK2 Bibliothèque :-( Je me demande si je vais réussir un jour à tester les fameux burgers de Chef Kristin.
En attendant ce moment là, j'allais pouvoir essayer ceux de ce camion rouge avec son drôle de logo W.


Après une petite recherche sur mon ami Google, j'eus la surprise de découvrir que ce W était pour "Wagy Burgers Bus" car les burgers y sont fait avec du boeuf "wagyu" comme au Comptoir de l'Epicerie du Père Claude ce qui est somme tout assez logique vu que ce food truck est celui du Père Claude ! Après mon expérience assez désastreuse au Comptoir, j'ai hésité à donner une deuxième chance à ces burgers. Mais mon envie de pouvoir dire que j'avais testé ce nouveau food truck l'a emportée. Et bien m'en a pris car j'ai eu cette fois un très bon burger : pain croustillant mais absolument pas sec, viande cuite à point comme je l'avais demandé et garniture conséquente (tomate, bacon, oignon ring) le tout accompagné de frites dorées et croustillantes (à des années lumières de celles que j'avais mangé au Comptoir. C'est à n'y rien comprendre).



Verdict : un bon food truck avec un pain qui change de celui utilisé habituellement dans les burgers (il s'agit d'un pain salé croustillant et non d'un buns moelleux sucré) et des frites au top. 10€ pour le tout avec une boisson. S'armer d'un peu de patience (début août, alors qu'une bonne partie des bureaux aux alentours étaient vides, j'ai attendu 45 min avant d'être servi).
Wagy - devant le RER d'Issy Val de Seine ou sur la place de la mairie. Consulter le calendrier.

dimanche 18 août 2013

SUR LE POUCE - Les cocottes de Christian Constant

Suivant les générations, Monsieur Constant, est le chef du Ritz des années 80, celui du Crillon des années 90 ou le jury de Top Chef des années 2000. Depuis cette dernière époque, il règne aussi, gastronomiquement parlant, sur la rue Saint-Dominique où il possède 3 restaurants : de l'étoilé (Le Violon d'Ingres) à la brasserie (Le Café Constant) au spécialiste des plats cuits dans des cocottes Staub (Les Cocottes).
En sortant de l'expo de Keith Haring au MAM, c'est dans ce dernier que nous avons filé avec Papad'amour pour dîner.


Au menu, la terrine de campagne "recette de mon apprentissage"


Rien à dire. Elle est juste très bonne. On aimerait en trouver comme cela chez bon nombre de pseudo charcutiers à la place des industrielles qu'ils proposent présentées dans des terrines en terre cuite pour faire croire qu'elles sont "fait maison" (bouh, les vilains).

A suivre, le plat emblématique des Cocottes : les pommes de terres caramélisées au pied de porc.


Une véritable tuerie ! Les pommes de terres sont fondantes et la farce super goûteuse. Il faut absolument passer l'a priori que l'on peut avoir sur les pieds de cochon car cuisinés ainsi cela est par exemple plus fin qu'une bonne saucisse.

Pour finir, à chacun son dessert, la mousse au chocolat (aérienne et pourtant si intense en chocolat) pour Papad'amour et le flan aux œufs à la vanille, comme le faisait ma grand-mère, pour moi.


Verdict : un super comptoir pour découvrir ou apprécier des grands classiques de la cuisine française mitonnés à la cocotte. 10€ les entrées, de 15 (les pommes de terres farcies) à 30€ (un suprême de pigeon) pour les cocottes, 8€ les desserts. Pas de réservation. Service continu de 12h à 15h et de 18h30 à 22h30, le tout 7j/7.
Les Cocottes - 135 rue Saint-Dominique - 75007





mardi 13 août 2013

SPECTACLE - La Troupe à Palmade & Une semaine ...pas plus !

Mercredi dernier, la grisaille ayant fait un petit retour sur Paname, nous avons pris avec Papad'amour la direction du Théâtre Tristan Bernard pour assister à la représentation de L'Entreprise, pièce de La Troupe à Palmade.


Je me réjouissais de pouvoir enfin assister au spectacle de cette troupe dont j'avais entendu le plus grand bien. Il faut dire que c'est Pierre Palmade himself qui a auditionné et choisit les comédiens puis les a coaché dans l'écriture de saynètes qui sont devenues une pièce.

Après une journée de boulot bien dense, nous allions donc replonger pour 1h45 dans le monde de l'entreprise (un peu barge les parigots) mais sous le signe de l'humour et avec "une sensibilité très fraîche" et "une mise en scène au cordeau, [et une] interprétation juste et sincère" comme j'avais pu le lire dans L'avant-scène théâtre et Télérama (ça fait plus sérieux que de dire que c'est parce que j'ai vu un article dans Gala, non ?).

Nous aurions pu rire des codes et rouages de cette entreprise ....si cela n'avait pas été aussi caricatural et convenu. La standardiste pique une crise parce que sa relieuse a disparu le temps du week-end, la comptable, sorte de Véronique de Villéle (toutoutyoutou), passe son temps à parler de ces histoire de cœur imaginaire à la cafét, la responsable de la communication couche avec tout ce qui bouge et le patron de tout ce petit monde adore les combats de coq et rendre impraticable les WC.

La salle riait de bon cœur pendant que je me faisais toute petite car Papad'amour me trucidait du regard afin de savoir pourquoi je l'avais traîné voir ce vaudeville "pouetpouet, cacaprout", très moyennement bien interprété (sur les 14 comédiens, nous avons trouvé qu'il y en avait 2 de corrects plus 3 ou 4 potables), correctement mis en scène, mais sans aucun intérêt, bon jeux de mots ou situation réellement coquasse.
Nous ne sommes pas élitistes, du genre à n'aller voir que des pièces prises de tête. Nous aimons la légèreté des comédies, quand la langue y est maniée avec esprit et/ou subtilité, que nous sommes surpris et où la caricature n'est pas nécessaire pour rendre la pièce drôle. Une des dernières comédies que nous ayons vu de cette trempe et qui se joue toujours est celle de Clément Michel : Une semaine ...pas plus !

Verdict : La Troupe à Palmade est loin d'être au niveau de ce qui a pu être dit. Leur spectacle, "L'Entreprise" ne se joue plus actuellement. Passez votre chemin lors de leur prochain et en revanche, courrez voir "Une semaine ...pas plus !" une comédie moderne, très bien interprétée et où les bons jeux de mots fusent. Certaines situations sont prévisibles mais cela est vite oublié grâce aux répliques qui font mouches.
Une semaine...pas plus ! au Théâtre Michel jusqu'au 28 août. Place jusqu'à -40% sur BilletRéduc.

jeudi 1 août 2013

EXPO - HEY ! Part II

J'aime déambuler dans les musées et les galeries d'art : peintures, sculptures, mobilier, photographie, etc.,. De l'antiquité au contemporain j'adore ! (seul petit bémol, la renaissance flamande que je trouve ennuyeuse à mourir). J'aime découvrir des œuvres. Etre surprise, émue, choquée. 
Donc autant dire qu'il y a près de 2 ans quand j'ai vu que la Halle Saint Pierre proposée une exposition "conçue comme un cabinet de curiosités du XXIème siècle, [qui] se voulait être une synthèse audacieuse et bouillonnante de la scène artistique alternative" dixit Martine Lusardy commissaire de l'exposition HEY ! moderne art & pop culture, j'ai foncé et j'ai été emballée ! L'exposition était l'exact reflet de la manière dont elle l'avait présentée. On ne pouvait pas être plus explicite car si on décrivait les œuvres on l'aurait fait de manière très factuelle, "une peinture avec des têtes de morts et des cadavres" ou "des poupons dans des amphores remplis de formol coloré", ce qui n'aurait pas traduit l'intensité, l'humour, l'émotion ou encore la revendication que ces oeuvres veulent/font passer.  

En début d'année, la Halle Saint Pierre et la revue HEY ! (revue trimestrielle bilingue créé en 2010 pour faire découvrir les tendances artistiques mondiales actuelles) se sont à nouveau associés pour proposer un second volet de l'exposition.  


On reste évidement dans le même esprit que le premier volet avec un plus pour les amoureux de SF, l'Alien grandeur nature du film de Ridley Scott créée par H.R Giger, artiste qui a totalement sa place dans ce cabinet des horreurs diront certains curiosités.
Les photos sont interdites dans l'exposition (petits malins les créateurs préfèrent que l'on achète la revue où elles sont présentées !) mais je n'ai pas pu résister et j'ai rapporté 3 petits souvenirs que je partage.




Verdict : pour ceux qui sont curieux et qui ont le cœur bien accroché (attention, âme sensible s'abstenir et enfants totalement interdits), foncez ! ce second volet m'a un peu moins enthousiasmé que le premier mais il vaut tout de même le détour, surtout pour ceux n'ayant pas vu le 1er. 8€ l'entrée. En août 12h-18h - fermé le week-end.
Halle Saint Pierre- 2 rue du Ronsard - 75019