Je me suis régalée par le passé avec ces expositions consacrées à Moebius, Takeshi Kitano, Yue Minjun ou encore Takashi Murakami.
En ce moment et jusqu'à la mi-novembre, elle met à l'honneur la vitalité artistique de la République démocratique du Congo autour d'une rétrospective de près d'un siècle d'histoire de l'art congolais.
Outre la grande qualité artistique des œuvres présentées, ces dernières véhiculent toutes des messages forts allant de la dénonciation du manque de politique d'urbanisme, à la lutte pour l'indépendance du Congo, ou encore à la responsabilité des femmes dans la société ou malheureusement la manipulation des enfants-soldats.
La force des œuvres est accentuée par un parcours musical riche et engagé, qui lie la création plastique à la création musicale dans une très belle scénographie.
Petit aperçu en images :
Verdict : pour la faire courte, on se prend une jolie petite claque !
Les œuvres dénoncent un pays violent et une capitale - Kinshasa - brûlante et insoumise, et pourtant, elles sont aussi porteuses d'un espoir infini, d'une soif de liberté et d'humour.
Beauté Congé à la Fondation Cartier
261, boulevard Raspail - 75014
Le mardi de 11h à 22h et du mercredi au dimanche de 11h à 20h.
Tarif plein : 10,5€ - Réduit : 7€
Jusqu'au 15 novembre
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